Mission, Vision, Didactique

Historique

Retrival a été fondé en 1997 à l’initiative de Cockerill Sambre. Cela permettait de remettre en formation des ouvriers dans un bassin industriel touché par de nombreux arrêts d’usines. Réemploi quand tu nous tiens. Autant dire qu’au départ, c’était d’avantage du curage que de la déconstruction. 

C’est dans ce contexte que Retrival a démarré son activité par les anciens bâtiments de Cockerill Sambre/Carsid où bois, câbles électriques  et d’autres matières ont été collectés et triés autour des hauts fourneaux.

Actuellement, les grosses démolitions ne sont plus d’actualité. Retrival déshabille les bâtiments pour ensuite trier et stocker les gisements de déchets sur place quand c’est possible. Les matériaux sont alors réutilisés par le chantier de reconstruction ou vendus sur place.

Un réemploi qui "réemploie"...

Dans le cadre de ses activités, Retrival a placé l’humain au centre de son rayonnement social.

En effet, Retrival entend s'investir « pro » -activement dans la formation et la remise au travail d’acteurs marginalisés par la vie.

Offrir une nouvelle chance, saisir l’opportunité de se re-saisir constituent une des plus belle satisfaction qui soit pour Thibaut et Damien, ses directeurs.

C'est de cette dynamique vertueuse que découle un esprit d’entreprise résolument positif avec la constitution d’une équipe généreuse et enthousiaste au bénéfice  de ses clients et de la vie, tout simplement.

Un environnement au sens large!

En effet, on peut parler d’environnement social et d’environnement tout court. 

Au rayon social, l’impact de notre activité touche les individus de manière directe, soit en interne par la formation et la mise à l’emploi de nouveaux travailleurs, mais également via des partenariats. De plus, nous souhaitons pouvoir offrir des produits à la vente pour le particulier à des prix moindres que le neuf et fabriqués à partir de matériaux réutilisés.

Au rayon environnemental, il est moins une ! Il n’est précisément plus tenable de se voiler la face. Nos habitudes de consommation doivent changer si nous souhaitons préserver notre écosystème. Bien entendu, les vieux réflexes ont la vie dure. Il est, en effet, plus rentable pour l’entrepreneur en construction de réaliser des marges importantes sur des matériaux neufs.

La belle affaire… C’est donc au maître d’œuvre de poser ses exigences et au législateur de promouvoir ces filières de réemploi. Aujourd’hui fort heureusement davantage de cahiers des charges privilégiant l’usage de matériaux de réemploi et l’intervention d’acteurs de l’économie sociale, devraient permettre à l’avenir de déconstruire des centaines de milliers de mètres carrés.